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Avril 2024 Communiqué spécial

Nabil Ayouch, Laurent Cantet, Roland Joffé

Mai 2022
75ème anniversaire du Festival de Cannes
3 Présidents
2 Palmes d'or,
3 réalisateurs engagés

Le Président de l'Association Nabil Ayouch et les membres fondateurs apprennent avec émotion et tristesse la disparition le 26 avril 2024 de

 

LAURENT CANTET  

 

Nous avons tant apprécié sa belle filmographie .
Nous avons aimé l'homme et les valeurs qu'il défendait avec une douce constance.

En 2017, il nous a comblé de fierté en acceptant de présider notre jeune association Clap Citizen Cannes.

En 2018, il remettait le premier Prix de la Citoyenneté à Nadine Labaki pour son film "Capharnaüm" .

En 2022, il avait chaleureusement accueilli Nabil Ayouch comme successeur à la tête de l'association dont il devenait Président d'honneur. 

Laurent Cantet Prix de la citoyenneté

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PRIX DE LA CITOYENNETE 2022

COMMUNIQUE SPECIAL

Jury du Prix de la citoyenneté 2023

L'Association CLAP CITIZEN CANNES, organisatrice du PRIX DE LA CITOYENNETE ainsi que son Jury 2022 apprennent avec émotion la condamnation qui  frappe le cinéaste iranien Saeed Roustayi, réalisateur de "Leïla et ses frères". Ils tiennent à saluer le courage du cinéaste désormais emprisonné pour 6 mois et interdit de tournage pour les 5 ans à venir. Ils rappellent combien tourner librement des films demeure un acte qui doit être préservé et défendu sur tous les territoires. Ils appellent à signer la pétition

Le Festival de Cannes dénonce la condamnation du cinéaste iranien Saeed Roustaee à six mois de prison

Saeed Roustaee

SIGNEZ LA PETITION

Nous avons maintenant moins de 20 JOURS pour aider à recueillir suffisamment d'attention pour faire appel de sa peine. Veuillez signer et partager cette pétition demandant justice pour Roustayi, afin qu'il puisse continuer à être une force du bien dans le monde.

Sa voix doit être entendue.

Saeed Roustaee

Par L'Obs avec AFP - Publié le 16 août 2023 à 21h08

Le Festival de Cannes a dénoncé ce mercredi 17 août « une grave atteinte à la liberté d’expression » après la condamnation en Iran du cinéaste Saeed Roustaee et de son producteur à six mois de prison pour la projection d’un de leurs films sur la Croisette.

« Leïla et ses frères » avait été présenté en compétition officielle au Festival de Cannes en 2022, puis interdit de diffusion en Iran.

La condamnation de Saeed Roustaee, 34 ans, et de son producteur Javad Norouzbeigui, qui s’accompagne d’une interdiction de travail de cinq ans, « constitue, une nouvelle fois, une grave atteinte à la liberté d’expression des artistes, cinéastes, producteurs et techniciens iraniens », a dénoncé le Festival dans une déclaration transmise à l’AFP.

« Comme de nombreux professionnels à travers le monde, le Festival de Cannes exprime son soutien à toutes celles et tous ceux qui subissent violences et représailles dans la réalisation et la diffusion de leurs oeuvres. Le Festival est leur maison. Il est et sera toujours à leurs côtés pour défendre la liberté de création et d’expression », ajoute-t-il.

Le quotidien réformateur Etemad avait fait état mardi de la condamnation de Saeed Roustaee par un tribunal de Téhéran pour avoir « contribué à la propagande de l’opposition contre le système islamique » en Iran.

« Leïla et ses frères », qui dresse le portrait d’une famille pauvre au bord de l’implosion dans un Iran plongé dans une profonde crise économique, avait été interdit dans le pays pour avoir, selon les autorités, « enfreint les règles en participant sans autorisation (...) à Cannes et ensuite à Munich ».

Interdiction de travailler pendant cinq ans

Selon Etemad, le tribunal a jugé que les deux cinéastes ne purgeraient qu’un vingtième de la peine, soit environ neuf jours, tandis que le reste « sera suspendu pendant cinq ans », période pendant laquelle ils ne peuvent pas travailler.

Avant celui qui s’est également fait connaître avec « La loi de Téhéran », sur le trafic de drogue, l’Iran a déjà ciblé et placé en détention des réalisateurs primés dans les plus grands festivals et accusés de propagande contre le régime, comme Jafar Panahi et Mohammad Rasoulof.

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